ANGERME a brillé dans la Ville-Lumière : premier concert à Paris
Quel début d’année flamboyant pour ANGERME ! Moins d’une semaine après leur quatrième Nippon Budoukan en cinq ans, les dix anges sont partis à l’assaut de la France pour leur premier concert à l’étranger le 3 Juin dernier.
Revenons sur cette date historique, prologue de leur première tournée en dehors du Japon qui débutera le 29 juin prochain à Séoul, se poursuivra à Hong-Kong dès le lendemain et se conclura le troisième jour à Taipei.
Une première partie flamboyante par Amaitsuki
Le concert débute par une prestation de Amaitsuki, un groupe de dance et voice cover amateur français. Ces dernières ont été sélectionnées parmi trente formations internationales pour réaliser la première partie du concert.
Les lumières s’éteignent, les glowsticks brillent, le public hurle, la tension monte !
Des notes de synthés résonnent, l’atmosphère devient électrique, quand soudain les puissantes percussions de « Oh my wish! » sonnent le début du spectacle.
Le tempo endiablé du single des Morning Musume fait place au très mélodique « Sakura Night Fever » (Kobushi Factory) qui est accueilli par de fortes acclamations.
Douze minutes de concert auront suffit à chauffer la salle. Amaitsuki remercie alors ANGERME et 33 Degrees (également organisateur à l’origine des concerts des Juice=Juice et des °C-ute l’année passée) pour leur avoir offert, par pure coïncidence, le plus beau cadeau d’anniversaire pour leurs dix ans d’activité.
Crédit photo (gauche) : Takahashi Kunio
C’est l’heure du show !
Vêtues d’une ravissante robe courte argentée, les membres de ANGERME entrent sur scène sur les notes électro de leur dernier single « Nakenaize… Kyōkan Sagi ». Kamikokuryo Moe, éblouissante, danse au centre de la scène, Sasaki Rikako la rejoint avant que Wada Ayaka n’entame le refrain avec énergie. Le ton est donné, avec une chanson au refrain entraînant qui fait la part belle aux kakegoe.
La tension est à son comble, et les filles, ravies de se produire en France, donnent leur maximum dès la première chanson.
Les titres s’enchaînent à une allure folle. « Manner Mode », « Ai no tame kyou made Shinka shite kita ningen Ai no tame subete Taika shite kita ningen » puis arrive « Gashin Shōtan », qui avec son tempo plus lent permet au public de se focaliser sur la chorégraphie très travaillée et d’engager un dialogue enflammé avec les membres.
Après quatre premières chansons très énergiques, les filles changent de tenue pour laisser place aux traditionnelles présentations.
« Bonsoir tout le monde », la leader charismatique, Wada Ayaka, s’exprime sans grandes difficultés dans la langue d’Edouard Manet, peintre impressionniste qu’elle affectionne tout particulièrement. Elle rappelle que l’anniversaire de Nakanishi Kana est très proche. Un gâteau entre sur scène, petit sourire ému de l’intéressée.
Tour à tour chacune se présente en français, Rikako avec son antisèche placée dans sa main, amuse le public. Moe à son tour rencontre quelques difficultés. « Je viens de Paris ? (hésitation) Je viens de Japan ! Qui est français ? » question naïve mais indéniablement adorable, qui lui vaut une ovation.
Ayaka reprend la parole, il est temps de continuer le concert.
Reprise avec l’air entraînant de « Koi Nara Tokku ni Hajimatteru », au rythme plus posé qui met en valeur les voix des chanteuses. La balade envoûtante se termine et laisse place à l’ouverture symphonique de « Nana Korobi Ya Oki ».
ANGERME embrase ensuite la scène au son des riffs agressifs de « Desugita Kui Ha Utarenai », chanson composée par une ancienne guitariste du groupe LoVendoЯ, Uozumi Yuki.
Murota Mizuki accapare l’attention avec ses talents de danseuse et Takeuchi Akari quand à elle admire l’enthousiasme du public.
Place à la magie de « Majokko Megu-chan » reprise d’un générique d’une série d’animation des années 70, qui colle parfaitement à l’image adorable des idoles. Plus légère, cette chanson incite le public à reproduire la chorégraphie.
Nouvelle prise de parole, chacune des filles partage ses meilleurs souvenirs de son voyage en France. Katsuta Rina se réjouit d’avoir pu faire les magasins et d’avoir acheté de beaux vêtements. Ainsi apprend-on que Kana a jeté son dévolu sur les nombreuses variétés de fromage et que Kawamura Ayano a adoré le mobilier et le papier peint la chambre de Victor Hugo, ayant visité la célèbre maison dans laquelle l’écrivain a vécu ses derniers jours.
C’est au tour de Kasahara Momona de déclarer son amour pour la France, sa culture et son histoire. Son passage dans la capitale française lui laissera un souvenir impérissable.
Les filles ont l’air d’avoir adoré leur séjour à Paris, et sont parées pour le troisième round qui démarre fort avec « Tsugitsugi Zokuzoku » et son refrain entêtant. Elles enchaînent une série de solos de danse, Ayaka puis Rikako accompagnée des voix de Mizuki et d’Akari, la symbiose entre la salle et la scène est à son paroxysme.
L’alternance entre les phases plus intenses et les moments de douceur se maintient avec « Aisae Areba Nanimo Iranai », des notes plus douces permettant à Akari de révéler ses talents de chanteuse.
La Cigale s’envole de nouveau, quand les ondes électro de « Otome no Gyakushū » commencent à résonner. L’union entre le public européen et japonais emporte le concert à son apogée avec des calls puissants réalisés avec autant de précision qu’au Japon.
La guitare électrique s’affole et entame le bouquet final avec « Dondengaeshi » et son rythme effréné, la voix sensationnelle de Murotan dans « Taiki Bansei » allume un véritable feu d’artifice sur scène. Les membres saluent tour à tour les fans debout aux balcons et dans la fosse et quittent la scène, le concert touche à sa fin.
Doucement, s’élève une rumeur, d’abord fébrile, mais qui rapidement prend une ampleur globale. « Yes,Yes, We are Friends!Yes,Yes, We are Friends Forever », le refrain de « Tomo yo », puissante ritournelle chargée d’émotion, remplace le traditionnel rappel. Il s’agit d’un témoignage touchant adressé à Wada Ayaka qui a annoncé le mois dernier qu’elle quitterait la formation à l’issue de la prochaine tournée printanière.
Malgré l’absence de Rikako et Moe, n’étant pas en condition pour remonter sur scène, les huit camarades réapparaissent avec le t-shirt spécialement personnalisé pour leur escale parisienne. À sa grande surprise, Kana aperçoit la banderole déployée pour son anniversaire et ne peut retenir une petite larme.
Les huit adorables anges achèvent le concert de la même manière qu’il avait débuté, avec un titre de leur dernier single, « Uraha=Lover ». Cette dernière balade sonne comme une réponse au rappel, en invitant le public à les aimer.
C’est dans cette ambiance remplie d’amour qu’elles finissent leur premier concert européen ! Entre les « merci beaucoup », les « je vous aime » et même un mystérieux « à bientôt gozaimasu » les filles disparaissent dans les coulisses, laissant les yeux de leur fans remplis d’étoiles.
Setlist
Amaitsuki – Première partie
OA01. Oh my wish! (Morning Musume)
OA02. Sakura Night Fever (Kobushi Factory)
ANGERME: Super Idol from Japan
01. Nakenaize… Kyoukan Sagi
02. Manner Mode
03. Ai no Tame Kyou Made Shinka Shite Kita Ningen Ai no Tame Subete Taika Shite Kita Ningen
04. Gashin Shoutan
— Introduction MC —
05. Koi Nara Tokku ni Hajimatteru
06. Nanakorobi Yaoki
07. Desugita Kui wa Utarenai
08. Majokko Megu-chan
— MC —
09. Tsugitsugi Zokuzoku
10. Ai Sae Areba Nanni mo Iranai
11. Otome no Gyakushuu
— MC —
12. Dondengaeshi
13. Taiki Bansei
— ENCORE —
EN01. Uraha=Lover (sans Sasaki Rikako et Kamikokuryou Moe)
ANGERME – Site officiel ANGERME – Twitter officiel ANGERME – Facebook officiel Hello!Project – Site officiel
Amaitsuki – Site web Amaitsuki – Chaîne Youtube Amaitsuki – Facebook Amaitsuki – Twitter
Un grand merci à 33 Degrees pour nous avoir permis de publier cet article.
Photos par Up-Front et 33 Degrees
Article par Adorian, traduit en Anglais par Melody